exposition | antenen

Frans Masereel,

artiste et pacifiste dans la Genève

de la première guerre mondiale

du 29 janvier au 2 avril 2011

Théâtre Saint-Gervais, Genève

Commissariat et scénographie

Frans Masereel (1889-1972) artiste flamand, très engagé socialement. En 1915, en pleine guerre mondiale, Masereel trouve refuge à Genève où il fréquente des mouvements pacifistes et internationalistes. Illustrateur et graveur sur bois, Frans Masereel s’engage dans la lutte contre l’oppression et la violence suscitées par les guerres. L’exposition présentée au Théâtre Saint-Gervais s’attachera particulièrement à la partie de son œuvre qui représente l’un des apports majeurs de Masereel à l’art du vingtième siècle, l’invention du roman graphique.

Géa Augsbourg, saisir les gens et les lieux

du 7 novembre au 20 décembre 2012

Théâtre Saint-Gervais, Genève

du 9 octobre 2013 au 12 janvier 2014

Théâtre Saint-Gervais, Genève

Commissariat et scénographie Jean-Marie Antenen et Gabriel Umstätter

Géa Augsbourg (1902 -1974) est un des artistes suisses ayant marqué son époque. Sa carrière, partagée entre Paris et son pays d'origine, a croisé celle de nombreuses personnalités artistiques de premier plan. S'il est aujourd'hui surtout connu en Suisse romande pour l'imagerie qu'il a développée autour de son canton d'origine, ce pan de son oeuvre a trop souvent fait oublier son apport plus général à la presse d'expression française, au monde littéraire et musical et au genre du reportage dessiné moderne, dont il est l'un des pionniers.

Linda Ellia – Notre Combat

du 13 janvier au 18 février 2009

Théâtre Forum Meyrin, Genève

Scénographie Jean-Marie Antenen

Lorsqu’il s’agit de Mein Kampf, le livre-programme d’Adolf Hitler, l’oubli, la destruction sont impossibles ; comment, pourtant affronter l’intolérable ? Quand par hasard, cette œuvre de mort tomba entre les mains de Linda Ellia, l’artiste-peintre et photographe fut submergée par la colère et le dégoût. Pour tenter d’échapper à la violence de son émotion, elle choisit de la traduire à même les pages de cet ouvrage de haine. Elle décida de recouvrir le texte, de le rendre illisible, de tenter de l’éradiquer comme par un réflexe de défense. Parce qu’il fallait opposer un geste collectif à ce texte et à la barbarie qu’il a engendrée, elle décida de distribuer les nombreuses pages à des passants, des inconnus du monde entier informés par Internet, à des artistes reconnus – Enki Bilal, Miquel Barceló, Willem, José Muñoz, Philippe Cognée, Vladimir Velikovitch, pour ne citer qu’eux.

Les dessins originaux étaient exposés en première mondiale au Théâtre Forum Meyrin. L’exposition présentait l’intégralité des images reproduites dans le livre ainsi que deux cents inédits.

http://www.lindaellia.fr/notre-combat/